vendredi 9 février 2007

théorie marxiste de la liberté "réelle" et libéralisme

L' argument du « consentement relatif » est fréquemment convoqué à l'appui de la rhétorique anti-libérale et nourrit le fantasme de la « liberté réelle ». L'idée selon laquelle les individus sont incapables d'exercer leur liberté parce qu'ils sont toujours influencés et limités par un contexte social, une « propagande » (publicitaire, par exemple), une incertitude, est extrêmement répandue et justifie toutes les mesures consistant à faire le bien des gens malgré eux et à les traiter à l'égal d'enfants dont l'éducation serait perpétuellement à faire. Le crédit dont cet argument jouit dans l'opinion est à la mesure de tout ce que l'infantilisation peut avoir de séduisant: il repose en effet sur une vision de l'« individu-victime », opprimé par la société des nantis et, de la sorte, convient à tous ceux qui peuvent se prévaloir d'une condition sociale insatisfaisante. En d'autres termes, il est idéalement placé pour convenir à ceux qui adorent la liberté tout en détestant la responsabilité qui va avec. Délicieuse démagogie de toutes ces « thèses » socio-économiques qui veulent l'actif sans le passif, les dépenses sans les recettes, la consommation sans le travail et les dettes sans leur remboursement.

Toutefois, cet argument ne peut pas être traité « par dessus la jambe » car son postulat est exact: oui, un choix individuel est toujours borné par des limites de nature physique, psychologique, cognitive, financière, etc., à un moment donné; oui, il est toujours soumis à influence. Et une personne qui consent à une situation est tout à fait fondée à en concevoir une autre dans laquelle elle se trouverait mieux mais que, faute des ressources suffisantes au moment t, elle ne peut concrétiser instantanément, sauf à se servir discrétionnairement sur le travail des autres; car évidemment, si une personne pouvait à loisir asservir tous les autres hommes à ses désirs, elle repousserait très considérablement les limites de ses facultés de choix.

C'est précisément sur cette réalité que bute, en premier lieu, l'argument du consentement relatif. Les possibilités de choix et d'épanouissement d'une personne sont limitées par le consentement des autres et, en cela, le choix d'être ce qu'on est correspond toujours à une possibilité par défaut. Cela est vrai pour tous les hommes puisque chacun peut toujours envisager de faire mieux que ce qu'il fait, d'être mieux que ce qu'il est, d'avoir plus que ce qu'il a; les théories de la décision ont largement décrit le décalage qui existe entre l'état d'un individu et les « aspirations » qu'il conçoit. Même le tyran le plus repus de toutes les richesses pourra toujours regretter que Dieu lui refuse la grâce de sa conversation.

À moins de nier que, quelle que soit la forme politique retenue, les hommes continueront à vivre au contact les uns des autres – donc en société – et qu'en conséquence, un choix est toujours et par nature borné au sein d'un environnement social, l'aspect relatif du « consentement » de l'individu sur la foi de cet argument « contextualiste » constitue une évidence de la condition humaine... En tirer parti pour relativiser la puissance et la fertilité du concept de « consentement », c'est en nier jusqu'à la substance. Dès lors, il n'y aurait tout simplement plus « consentement » là où il y a « société ». Le concept marxiste de « liberté réelle » n'a donc éventuellement de portée, jusqu'ici, que s'il est possible à un régime non-libéral de créer un ordre économique « supérieur » à celui que permet la liberté individuelle: en ce qui concerne le communisme, il s'agit de la société sans classe du « à chacun selon les besoins ». La social-démocratie évoque, pour sa part, un « capitalisme tempéré », une « mondialisation maîtrisée » et autres expressions mi-chèvre, mi-chou du même genre.

En ces temps de malthusianisme à peine édulcoré, matérialisé par les thèses du « développement durable » ou les réglementations écologistes en tout genre, le marxiste pur et dur partage avec le libéral une aspiration au progrès fondée, pour rester schématique, sur la croissance des richesses disponibles. Voilà, qui, au moins, permet la discussion: il est difficile d'imaginer améliorer la condition des gens sans accroître leur niveau de consommation de biens et de services divers.

Comment faire, dès lors? Ici, bien sûr, le marxiste et le libéral divergent. Là où le premier fait acte de « rationalisme constructiviste »(4) pour parvenir à « ses » fins, le second fait profession d'humilité en s'en remettant aux changements incrémentaux et non programmables, générés par la société des individus libres.

Or, il semble bien, en effet, qu'en ayant permis la production de toujours plus de richesses au moyen de facteurs de production sans cesse économisés (donc de temps épargné), le capitalisme libéral a permis de repousser assez loin les limites de la condition humaine. Miser sur la liberté c'est aussi multiplier les opportunités d'emploi permettant à tous les laissés pour compte d'une société donnée – d'entreprendre un changement de vie.

Ce point est essentiel: se prononcer en faveur du libre exercice de la prostitution ( par exemple ), ce n'est pas être favorable à la prostitution en tant que telle, c'est simplement déléguer l'appréciation de cette dernière préférence aux individus concernés. Or, il ne fait aucun doute que de nombreuses prostituées exercent leur métier à contre coeur. Il suffit de rouler le long d'une route bordée de jeunes filles offertes ou de croiser certains regards pour ressentir l'aspect tristement sordide de leur situation. Cela n'est nullement une raison pour s'abstenir de discuter ce qu'infèrent les positions abolitionnistes, sous prétexte que la compassion rendrait toute argumentation sacrilège!

Dire que les individus sont libres et responsables est une posture intellectuelle découlant d'une préférence morale pour la liberté individuelle et l'idéal de bonheur humain. Et cette posture qui, de prime abord, semble sèche de coeur, n'exclut nullement la compassion que l'on peut ressentir.
De ce point de vue, je ne partage pas entièrement l'intégrisme de la responsabilité consistant à décréter que les personnes pourraient ou devraient faire autre chose si elles ne sont pas heureuses de leur sort; plus exactement, je partagerais cet intégrisme de la responsabilité si nous vivions dans une société intégralement libre. Or, ce n'est pas le cas: certaines conditions : ( femmes qui ont eu le malheur de vivre dans un type de société dont la négation de l'humanisme constitue le précepte fondamental – les sociétés communistes est-européennes – et les personnes dont les possibilités d'emploi et d'épanouissement personnel sont considérablement amenuisées par la dictature des réglementations sociales (qui renchérissent arbitrairement le coût du travail), de l'école imposée (inadaptée aux aspirations individuelles à la formation) ou des prélèvements fiscaux (qui, entre autres, réduisent l'épargne de précaution et de « reconversion »), celles-là, oui, peuvent à bon droit être considérées comme victimes, c'est-à-dire victimes d'une insuffisance de liberté. C'est pourquoi nulle posture n'est plus favorable à la reconversion des malheureux que la libéralisation de l'économie et de la société.

Hélas, les zélateurs du changement social instantané n'ont jamais le libéralisme en tête mais bien son contraire. C'est donc de l'État qu'ils veulent, de la puissance publique, pour résoudre tous les problèmes et élargir les conditions de choix des « populations les moins favorisées ». Évidemment, dire « qu'il faut aider les prostituées, les sans-papiers, les pauvres, etc. », non en leur donnant plus de liberté mais en leur attribuant, via l'impôt, plus de richesses (toutes choses égales d'ailleurs) que ne le permettrait une société (hypothétiquement) bâtie sur le libre consentement de chacun à choisir, dépenser, investir et orienter les choix de production, c'est, au mieux naïf, au pire malveillant et en tout cas, toujours despotique.

Les plus sincères parmi ceux qui demandent à l'État, au nom de l'intérêt général, de « libérer » les malheureux de leur condition en détournant une part de l'impôt à leur profit fonctionnent implicitement dans un cadre abondanciste d'une consternante naïveté. Ils font comme si le choix idéal était d'essence humaine, comme s'il était toujours possible d'en appeler à une puissance parfaitement régulatrice pour améliorer instantanément la condition des hommes. Cette puissance de nature divine porte un nom éloquent: il s'agit de l'État-providence, dont l'invocation incessante – même de manière implicite – relève de l'animisme le plus archaïque. En appeler de manière aussi incantatoire à l'État pour résoudre le mal-être de l'humanité et toucher enfin au bonheur sur Terre est à peu près aussi efficace que prétendre lutter contre la sécheresse en exécutant une danse de la pluie...

Changer instantanément les conditions de choix des malheureux par le biais de la redistribution sociale, c'est évidemment dégrader, au moyen de la contrainte physique, celles d'autres personnes (peu de gens manifestent une volonté explicite de payer l'impôt) et décider, en conséquence, que les contribuables imposés ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent ou que celui-ci est inutile à leur propre quête d'« élargissement des conditions de choix »... L'alchimiste social de bonne foi pourra, bien entendu, s'appuyer sur le sacro-saint argument de la « discrimination positive » pour justifier sa redistribution: les populations jadis opprimées mériteraient aujourd'hui qu'on les « surprotège » ou qu'on les « survalorise ». Ce rééquilibrage à la louche des conditions sociales, qui vise à transformer de fantasmatiques communautés d'opprimés en plus tangibles castes de privilégiés, sans avoir une quelconque idée des compensations à opérer, des transactions à nouer et des équilibres à respecter entre avantages et contributions individuels, ne fait bien entendu que matérialiser un système de préférences politiques aussi injuste qu'inefficace.

Supposons toutefois que la « liberté réelle » ne soit pas l'amélioration de la liberté formelle mais tout autre chose (ce qu'elle est, assurément...), et que l'on puisse donc imaginer un système de redistribution fiscale réalisé par un État efficace, clairvoyant, intelligent, permettant de créer plus de richesse et plus de bien-être que le « marché libéral », en améliorant le sort des plus défavorisés, par exemple, sans dégrader celui des autres catégories de population. Cette alchimie est, en réalité, illusoire mais acceptons de lui accorder un crédit temporaire, ne serait-ce que pour pouvoir examiner ce qu'implique la redistribution planifiée, même « efficace ».

« Changer instantanément les conditions de choix des malheureux par le biais de la redistribution sociale, c'est évidemment dégrader, au moyen de la contrainte physique, celles d'autres personnes et décider, en conséquence, que les contribuables imposés ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent ou que celui-ci est inutile à leur propre quête d'"élargissement des conditions de choix". »

« Victoire » crieraient nos alchimistes sincèrement préoccupés de liberté, « nous avons changé les conditions de choix des malheureuses prostiuées par exemple sans dégrader celles de quiconque! » Quoique cette prouesse fût suffisamment remarquable pour que nous exprimions quelque repentir à avoir qualifié nos idéalistes de « naïfs » ou d'« animistes », il n'en est pas moins clair que, sauf à parvenir à l'édification de la société communiste du « à chacun selon ses besoins » (ce qui n'est réalisable qu'en tuant un grand nombre de personnes – un homme mort se montre en général moins revendicatif qu'un vivant – ou en les réduisant au silence – un besoin que l'on n'exprime pas est un besoin satisfait), notre remarquable gouvernement, si prompt et si habile à « élargir les conditions de choix » des populations défavorisées au moyen d'une politique fiscale « indolore », aurait rapidement à affronter une somme considérable de revendications sociales, émanant d'ensembles plus ou moins organisés d'individus et toutes plus exigeantes les unes que les autres.

Pourquoi? Parce qu'il n'y a aucune raison que chacun ne se trouve fondé à pouvoir prétendre au « tour de force » dont ont bénéficié, dans notre exemple, les prostituées... Il n'est évidemment pas surprenant que nos social-démocraties soient caractérisées par autant de revendications pressantes s'adressant à la manne de l'argent prélevé de force au contribuable, par les gouvernants élus. Puisqu'il suffit de demander de l'argent au gouvernement pour élargir la palette de ses conditions de choix, il est évident qu'il ne se trouvera plus une personne dans la société pour se trouver satisfaite de la position qu'elle occupe ni des conditions dans lesquelles elle officie! Et cette revendication perpétuelle sera même d'autant plus radicale que tout le monde aura l'impression qu'elle peut sans préjudice majeur s'exercer sur l'ensemble de l'économie (plus une politique fiscale apparaît comme indolore, plus la demande de privilèges peut s'épanouir en toute sérénité).

Le système de la redistribution discrétionnaire, même lorsqu'on lui prête des qualités d'efficacité économique, soulage l'individu de sa liberté et de sa responsabilité de lui-même et le transforme ainsi en quémandeur perpétuel, chacun devenant très prompt à promettre allégeance au postulat du « consentement relatif » en échange d'un peu d'argent supplémentaire – sorte de pacte faustien, consistant en un sacrifice permanent de liberté contre un confort provisoire prélevé sur les deniers d'autrui – et, à se trouver, en toute bonne foi, beaucoup plus heureux après la gratification fiscale qu'avant. Il reste donc aux chefs éclairés de la majorité tyrannique à choisir qui est heureux, qui est malheureux et qui, en conséquence, mérite de recevoir l'impôt ou de le payer.

Comme, en réalité, l'État interventionniste stérilise, faute d'information et d'incitations idoines, une quantité considérable de ressources économiques, il résulte du système d'octroi de privilèges un appauvrissement économique général (ou un enrichissement moindre) par rapport à ce qu'aurait permis la régulation des rapports sociaux par la liberté individuelle.

Les naïfs de bonne foi devront donc renoncer à leur illusion abondanciste et se rallier aux vertus du capitalisme libéral pour espérer améliorer, patiemment, les conditions d'existence des individus. Critiquer sur des fondements non libéraux la situation d'oppression sociale dans laquelle se trouve telle ou telle population et en inférer la possibilité d'une miraculeuse intervention de l'État-providence, c'est légitimer une dictature – même diluée dans un système complexe d'allocations sociales ou de redistributions fiscales – qui relève du caprice d'enfant. Le fait que, sauf à croire en un paradis communiste qui procède d'une véritable toxicomanie de l'esprit, il s'avère tout simplement impossible de construire un système où chacun atteindrait la satiété, traduit la réalité brute que l'« intérêt général » consiste toujours à choisir les uns contre les autres. Tel est l'effet logique, inévitable, d'une politique de « promotion de l'égalité des conditions » qui constitue le contraire de la liberté.

En effet, si l'on invoque l'arbitraire de l'ordre libéral pour contester les « conditions de choix » proposées aux prostituées ou à d'autres, c'est forcément pour y substituer un système au moins aussi arbitraire (et probablement moins performant). Sur ce sujet, aucun espoir à entretenir: si la liberté individuelle n'existe pas ou si elle ne produit pas les effets jugés désirables par les tenants de la dictature socialiste, le système de gouvernement qui lui sera substitué sera incapable d'inventer une « autre liberté »; il reposera sur une autre propagande et avantagera d'autres catégories de populations. L'intérêt général n'est ainsi que le prétexte à la dictature du moi (ou du nous), imposé par la force à tous.

La seule manière d'éviter qu'une autorité non consentie n'impose ses fins partiales à l'ensemble de la société, c'est de ne concevoir la réalité du consentement relatif des individus que comme le moteur de l'ambition, du travail et de l'innovation dont chacun peut en toute légitimité tirer les fruits. Le progrès n'existe d'ailleurs que là où se ressent la frustration...

Donner des privilèges aux uns en dépouillant les autres plutôt que s'en remettre à la fonction régulatrice de la liberté – je négocie avec toi et j'obtiens tout ce que tu voudras bien m'accorder –, c'est admettre qu'un système centralisé pourrait faire mieux que le marché libre. Or, cette illusion, qui déconnecte la fin (imposée par les tyrans) des moyens (prélevés sur le travail des gens) repose toujours sur l'idée d'« objectifs publics à atteindre » supérieurs aux aspirations individuelles, comme si la liberté pouvait avoir un sens exogène à l'individu, comme s'il lui était possible de se mettre au service de finalités autres que celles intériorisées et portées par chacun d'entre nous!

Il faut donc se résoudre à ce que « changer les conditions sociales du choix des prostituées » autrement qu'au moyen de la liberté individuelle, revienne à privilégier formellement les prostituées par rapport aux autres catégories de populations et à priver tout le monde de liberté. Il n'y a rien d'étonnant à ce que le communisme, lequel prétend élargir les conditions de choix du prolétariat, ait abouti, partout, universellement, à la persécution, à l'extermination et au népotisme. Cela permet de servir ceux qu'on a choisi sans se préoccuper des récriminations des autres, logique endogène à l'idéologie communiste même... On peut toujours invoquer une « liberté réelle » préférable à un état de « libertés formelles » semblant moins satisfaisant, au motif, crédible, qu'il doit toujours y avoir moyen de faire mieux. Et il est vrai que le consentement d'un individu ne peut être postulé qu'in situ. Mais si accomplir une action à défaut d'une autre, sans doute préférable, c'est effectivement un consentement relatif, faire quelque chose sous la menace d'une amende, la promesse de la prison ou la contrainte d'un fusil (ou être empêché de le faire par les mêmes moyens), relève de la servitude absolue. Il n'y a donc de liberté que « formelle », d'égalité que juridique.

Et alors, diront certains? Pourquoi ne remettrait-on pas en cause ce culte de la liberté? Les limites de la liberté formelle et du consentement d'autrui ne sont-elles pas par principe, aussi mutilantes que les diktats du despote? Si rien n'est liberté totale, consentement absolu, choix parfait, pourquoi, alors préférer tel régime à tel autre? L'argument paraît scientifique à certains: puisque le postulat de liberté est stricto sensu indémontrable (il faudrait pouvoir disséquer les âmes au scanner pour trouver trace physique de cette aptitude à décider...), pourquoi devrait-on y croire? Plutôt que de renvoyer de pareils sceptiques à leurs références épistémologiques (en mathématiques, les axiomes n'ont pas vocation à être vrais: on leur demande simplement de « fonctionner », de permettre des inférences logiques, d'être « fertiles » et « réalistes », lorsqu'il s'agit d'appliquer la méthode mathématique à la découverte scientifique, notamment), insistons sur ce dont découle implacablement une telle posture.

La doctrine selon laquelle tout se vaut puisque rien n'est vrai (en oubliant allègrement que certaines choses sont fausses) aboutit à la légitimation de l'arbitraire dictatorial aussi sûrement que le relativisme accouche du nihilisme. Et puisque la doctrine de l'intérêt général convoque le pouvoir politique au secours de la défense de certains intérêts au détriment d'autres, pour ne finalement aboutir qu'à des formes plus ou moins subtiles de népotisme (et dont, en vertu de l'altération fatale subie par la règle de la loi, on ne sait définir les limites), l'ambition d'amélioration de la liberté dont elle procède ne débouche finalement que sur la loi du plus fort. Intéressante dialectique qui veut que la remise en cause, l'amendement ou la destruction souhaités du libéralisme, au nom d'une idéologie du progrès qui pointe du doigt l'illusoire absoluité de la notion de liberté et fustige sa brutalité « animale » (« le libéralisme, c'est la loi de la jungle »), ne soit capable de rien d'autre que de promouvoir un ordre social gouverné par la loi plus ou moins tempérée du puissant.

1 commentaire:

soldarumbede a dit…

Ne vous en faites donc pas pour votre liberté , ce ne sont pas vos compatriotes repues qui les outragerons, le danger qui sourd viendra d'ailleurs, d'au delà les mers. Quand les pourvoyeurs de matières premières cesserons d'alimenter votre progrès vous en appellerez non pas à moins d'État mais à plus d'État.