samedi 27 janvier 2007

citation d'Attali sur le marché

je ne résiste pas au plaisir de citer ( partiellement certes ) Jacques Attali, peu suspect d'ultra-libéralisme :
"le marché est le meilleur syteme d'allocation efficace des ressources"
une évidence incontestable mais imprononçable sous peine de suicide politique en France car contraire à l'endoctrinement anti-liberal subi dès l'Ecole par les élèves et infligé par toute la clique de nos "belles ames" parfaitement malhonnetes de gauche

lundi 22 janvier 2007

site recommandé

ce soir au détour de surf je suis tombé sur un site que je recommande :
http://www.conscience-politique.org/


je suis surprise car je traine pas mal sur ce genre de sujet et je ne l'avais pas encore repéré peut être est il mal référencé ?
en tous cas il nécessiterait un coup de relookage ...
( pas fil rss, présentation qui date ..etc)

un autre pas mal ouà j'ai pu lire cette vérite :
les technocrates ont ceci en commun avec les socialistes que la seule solution qu’ils trouvent pour remédier aux maux qu’ils ont eux-mêmes suscités est de renforcer encore et encore les mêmes politiques néfastes…
http://www.les4verites.com/

dimanche 21 janvier 2007

le smic en france et aux usa

Une analyse des statistiques montre que le SMIC en France s’est banalisé chez les salariés tandis que dans un pays comme les Etats-Unis il sert surtout à rémunérer les jeunes de moins de 25 ans et ceux qui entrent sur le marché du travail

les statistiques prouvent que de plus en plus de salariés en France se retrouvent smicards (un sur six au lieu de un sur dix à la fin des années 1980) : le pays compte 2,5 millions de smicards payés au taux horaire de 8,27 euros brut ce qui représente 16,8% des salariés. Et que parmi ces salariés, nombreux sont ceux qui sont déjà âgés ou bien avec une formation.
Ainsi, parmi les salariés de moins de 25 ans, 30% sont au SMIC tandis que pour la catégorie des + de 25 ans, 13% gagnent le SMIC (12,4% sont même âgés de plus de 40 ans). Pour ce qui est de leur qualification, environ 33% des smicards ont le baccalauréat ou un diplôme (BEPC, CAP, BEP) et presque 3% ont un diplôme supérieur.

La comparaison avec les Etats-Unis est très révélatrice car elle contribue à briser d’autres mythes sur l’économie de ce pays considéré comme "ultralibéral"
il existe officiellement aux Etats-Unis un salaire minimum fédéral de 5,15 dollars de l’heure, de nombreux Etats ont instauré leur propre salaire minimum
Mais, de toute façon, ce salaire est largement en dessous du salaire moyen pratiqué sur le marché du travail qui s’élève à environ 18 dollars de l’heure. Mais ce qui est très important c’est que plus de la moitié de ceux (environ 2 millions d’employés sur un total d’environ 140 millions) qui gagnent le salaire minimum fédéral (ou moins) sont âgés de moins de 25 ans
Les plus de 25 ans qui gagnent le SMIC américain ne représentent que…1,7% de cette catégorie d’âge contre 13% en France. Même pour ce qui est des jeunes (moins de 25 ans), les smicards ne sont que 6,3 du total des jeunes.
On constate bien que ce salaire minimum de toute façon bien en dessous du salaire du marché ne sert que de "salaire de passage" pour une certaine catégorie de la population .
source ifrap

les mots de segolène


sur les riches

Ségolène Royal a, en octobre dernier, justifié ainsi son refus de se rendre au deuxième Forum des femmes qui réunissait à Deauville 700 femmes de pouvoir ou d'influence venues du monde entier : « Je ne veux pas m’afficher au milieu de cette assemblée élitiste dans cette ville de riches !»
quant à François Hollande :
le 8 juin 2006, lors d’un face à face avec Michèle Alliot-Marie organisé dans l’émission « A vous de juger sur France 2 », François Hollande rétorquait à la ministre de la Défense : « Non, je n’aime pas les riches, je n’aime pas les riches, j’en conviens ! »
Etre "riche" ce n'est pas un délit et il ne devrait venir à l'esprit de personne d'ne faire un griel en revanche il est de très mauvais effet de jouer les pères ou les mères la pudeur et de dénoncer les riches quand on appartient aux couches les plus aisées de la population puisqu'ils sont assujetis à l'ISF ....

polémique sur Heidegger


nazi ou pas ?

Emmanuel Faye dans son livre "heidegger, introduction du nazisme dns la philosophie " affirmait ni plus ni moins que Heiddeger était un nazi travesti en philosophe, que ceux qui l'étudient sont des négationistes et allait jusqu'à réclamer son exclusion de l'enseignement-
François Fedier et un collectif de philosophes préparait donc une contre-attaque que Faye , de façon très élégante, voulut empecher en mettant en cause l'intégrité morale de son contradicteur ( méthode bien connue des totalitarismes nazi et communiste) en en envoyant en mars 2006 un texte d'intimidation à plusieurs journaux intiutlé :" un an après l'anniversaire d'Auschwitz, un ouvrage à paraitre chez Gallimard fait l'apologie d'une position négationiste" - admirons le procédé parfaitement rodé par la justice communiste : on déclare de façon unilatérale une chose vraie et à partir de cette "vérite " auto-proclamée on décide qui est dans le bon camp et qui est dans le mauvais - étape suivante on intimide en diabolisant le contradicteur qui par le fait meme qu'il n'est pas d'accord avec la "vérité" devient un etre nuisible à éliminer
Helas Gallimard a cédé à l'intimidation et heureusement Fayard a eu le courage d'éditer le livre qui met en lumière l'interprétation plus que tendancieuse voire carrément malhonnete de l'oeuvre de Heidegger faite par Faye
Pour Jean Fraçois Mattei, spécialiste de Heidegger : "c'est peut-etre parce que Faye pressent la faiblesse de sa critique comme celle de ses dénoinciations qu'il en vient à se livrer à des imprécations bien peu philosophiques contre heidegger"
autre interrogation de fond : un livre peut il etre discuté sereinement s'il est mis au pilori avant meme d'etre publié par ceux qui se croient tenus de délivrer à tout propos des blancs-seings et des lignes de conduite ?
question de fond au delà du débat sur l'oeuvre de heidegger qu'il conviendrait de lire pour se forger sa propre opinion sans avoir recours aux "experts" auto-proclamés

samedi 20 janvier 2007

le catholicisme en France

La france n'est plus catholique

dernier sondage: 51% des Français se disent catholiques ( 67% début 90) 8% vont à la messe
les catholiques n'en seront que + libres
"L'Eglise doit se constituer elle-même comme un espace social alternatif et non simplement se reposer sur l'Etat-nation pour assurer sa presence sociale"
les catholiques n'ont pas vocation à promouvoir les "valeurs de la république" ni à servir la soupe à l'état
quant à la république enfin débarrassée de sa soeur ennemie , l'Eglise, elle va pouvoir se dépouiller du grotesque déguisement de dragon de la laîcite pour revêtir le sobre habit de gardienne de la Liberté (cf M Grimpret)

A mémoriser en janvier


La dette de la France


La dette de la France s'élève à 1 150 milliards d'euro au sens de Maastricht mais à 2500 milliards si on inclut les engagements de l'Etat (tels le paiement des retraites des fonctionnaires); de 20% au sens de Mastricht en 1980 elle atteindra 68 % fin 2007-
les actifs detenus par l'Etat ont été reduits à 550 milliards soit moins de la moitie du passif
cet endettement massif a servi à renforcer la sous-productivite du secteur public (54% dépense nationale et l'accroissement des effectifs de 4 à 5,2 millions depuis 1990)
cette faillite remet en question l'independance nationale : le pays est à la merci des agences de notation - le pays est à vendre et à prix cassés (cf N Baverez)


Segolène en Chine :

incohérente : dans le discours ( ex grand écart entre exhortations à exporter à l'étranger d'un cote et matraquage des exportateurs à domicile, de l'autre )
pitoyable : sa "bravitude" est pour s politique étrangère synonyme de "nullitude"
inquiétante : sa référence à des "droits humains" et non aux "droits de l'homme" car elle torpille les mots par manque d'exigence politique et morale - Ce détournement de vocabulaire ne peut apparaitre que comme un faiblesse aux yeux des chinois
Cependant l'impact de ces "bavures" sera insignifiant car
1- mal relayé par les medias et la classe politique
2- il apparaitra de plus aux yeux des fraçais comme des broutilles incompréhensibles : en effet la frange de la population susceptible d'être choquée par un langage incorrect et du charabia est négligeable ( et l'est de + en +) - quant au scandale de ses propos sur la justice chinoise qu'elle félicite pour sa "rapidité" il sera lui aussi sans effet car la proportion de français ayant une connaissance meme vague du systeme judiciaire ou simplement du fonctionnemnt du système politique chinois est là encore parfaitement négligeable : les médias si prolixes sur les crimes de Pinochet sont étrangement muets sur ceux de Castro ou des dirigeants chinois - Voir les politiques s'agiter sur ces sujets renforcera la population sur son sentiment de coupure entre les elites et la realite

jeudi 11 janvier 2007

bastiat principes absolus - sophismes economiques

Cercle Frédéric Bastiat - Oeuvres de Frédéric Bastiat

Chapitre XVIII de la Ière série des Sophismes Économiques

pour sortir d'embarras en cas de positions inconciliables on dit :"Il n'y a pas de principes absolus " Bastiat nous raconte comment les choses se passent :


On ne peut trop s'étonner de la facilité avec laquelle les hommes se résignent à ignorer ce qu'il leur importe le plus de savoir, et l'on peut être sûr qu'ils sont décidés à s'endormir dans leur ignorance, une fois qu'ils en sont venus à proclamer cet axiome: Il n'y a pas de principes absolus.

Vous entrez dans l'enceinte législative. Il y est question de savoir si la loi interdira ou affranchira les échanges internationaux.

Un député se lève et dit:

Si vous tolérez ces échanges, l'étranger vous inondera de ses produits, l'Anglais de tissus, le Belge de houilles, l'Espagnol de laines, l'Italien de soies, le Suisse de bestiaux, le Suédois de fer, le Prussien de blé, en sorte qu'aucune industrie ne sera plus possible chez nous.

Un autre répond:

Si vous prohibez échanges, les bienfaits divers que la nature a prodigués à chaque climat seront, pour vous, comme s'ils n'étaient pas. Vous ne participerez pas à l'habileté mécanique des Anglais, à la richesse des mines belges, à la fertilité du sol polonais, à la fécondité des pâturages suisses, au bon marché du travail espagnol, à la chaleur du climat italien, et il vous faudra demander à une production rebelle ce que par l'échange vous eussiez obtenu d'une production facile.

Assurément, l'un de ces députés se trompe. Mais lequel? Il vaut pourtant la peine de s'en assurer, car il ne s'agit pas seulement d'opinions. Vous êtes en présence de deux routes, il faut choisir, et l'une mène nécessairement à la misère.

Pour sortir d'embarras, on dit: Il n'y a point de principes absolus.

Cet axiome, si à la mode de nos jours, outre qu'il doit sourire à la paresse, convient aussi à l'ambition.

Si la théorie de la prohibition venait à prévaloir, ou bien si la doctrine de la liberté venait à triompher, une toute petite loi ferait tout notre code économique. Dans le premier cas, elle porterait: tout échange au dehors est interdit; dans le second: tout échange avec l'étranger est libre, et bien des gros personnages perdraient de leur importance.

Mais si l'échange n'a pas une nature qui lui soit propre, s'il n'est gouverné par aucune loi naturelle, s'il est capricieusement utile ou funeste, s'il ne trouve pas son aiguillon dans le bien qu'il fait, sa limite dans le bien qu'il cesse de faire, si ses effets ne peuvent âtre appréciés par ceux qui l'exécutent; en un mot, s'il n'y a pas de principes absolus, oh! alors il faut pondérer, équilibrer, réglementer les transactions, il faut égaliser les conditions du travail, chercher le niveau des profits, tâche colossale, bien propre à donner à ceux qui s'en chargent de gros traitements, et une haute influence.

En entrant dans Paris, que je suis venu visiter, je me disais: Il y a là un million d'êtres humains, qui mourraient tous en peu de jours si des approvisionnements de toute nature n'affluaient vers cette vaste métropole. L'imagination s'effraie quand elle veut apprécier l'immense multiplicité d'objets qui doivent entrer demain par ses barrières, sous peine que la vie de ses habitants ne s'éteigne dans les convulsions de la famine, de l'émeute et du pillage. Et cependant tous dorment en ce moment sans que leur paisible sommeil soit troublé un seul instant par l'idée d'une aussi effroyable perspective. D'un autre côté, quatre-vingts départements ont travaillé aujourd'hui, sans se concerter, sans s'entendre, à l'approvisionnement de Paris. Comment chaque jour amène-t-il ce qu'il faut, rien de plus, rien de moins, sur ce gigantesque marché? Quelle est donc l'ingénieuse et secrète puissance qui préside à l'étonnante régularité de mouvements si compliqués, régularité en laquelle chacun a une foi si insouciante, quoiqu'il y aille du bien-être et de la vie? Cette puissance, c'est un principe absolu, le principe de la liberté des transactions. Nous avons foi en cette lumière intime que la Providence a placée au cœur de tous les hommes, à qui elle a confié la conservation et l'amélioration indéfinie de notre espèce, l'intérêt, puisqu'il faut l'appeler par son nom, si actif, si vigilant, si prévoyant, quand il est libre dans son action. Où en seriez-vous, habitants de Paris, si un ministre s'avisait de substituer à cette puissance les combinaisons de son génie, quelque supérieur qu'on le suppose? s'il imaginait de soumettre à sa direction suprême ce prodigieux mécanisme, d'en réunir tous les ressorts en ses mains, de décider par qui, où, comment, à quelles conditions chaque chose doit être produite, transportée, échangée et consommée? Oh! quoiqu'il y ait bien des souffrances dans votre enceinte, quoique la misère, le désespoir, et peut-être l'inanition, y fassent couler plus de larmes que votre ardente charité n'en peut sécher, il est probable, il est certain, j'ose le dire, que l'intervention arbitraire du gouvernement multiplierait à l'infini ces souffrances, et étendrait sur vous tous les maux qui ne frappent qu'un petit nombre de vos concitoyens.

Eh bien! cette foi que nous avons tous dans un principe, quand il s'agit de nos transactions intérieures, pourquoi ne l'aurions-nous pas, dans le même principe appliqué à nos transactions internationales, assurément moins nombreuses, moins délicates et moins compliquées? Et s'il n'est pas nécessaire que la préfecture de Paris réglemente nos industries, pondère nos chances, nos profits et nos pertes, se préoccupe de l'épuisement du numéraire, égalise les conditions de notre travail dans le commerce intérieur, pourquoi est-il nécessaire que la douane, sortant de sa mission fiscale, prétende exercer une action protectrice sur notre commerce extérieur

les bobos

Pour eux, la gauche est une spiritualité apaisante, un sentiment d’empathie pour l’« authenticité » des pauvres et des immigrés, un moyen de leur exprimer qu’on pense à eux de temps en temps. Les badges qu’on porte et les autocollants sur les pare-chocs proclament au monde la bonté des progressistes, un peu comme les choix de consommation « éthiques » et le souci de recycler les bouteilles en verre. Pour certains magazines de gauche, la contestation est même devenue une activité affriolante, avec ses stars. Une eau de toilette ne porte-t-elle pas le nom d’« Activiste »

citation sur discours persuasion - bonne foi

Le discours de la persuasion s'adresse à ceux qui veulent être informés. Il serait vain de chercher à convaincre le menteur. Puisqu'il sait qu'il ment, comment pourrait-il reconnaître, avec la faute qu'il couvre, le fait qu'il la dissimule délibérément ?
Démasquer son mensonge n'abolira pas son refus

mardi 9 janvier 2007

Notes personnelles sur le livre de Luc ferry : apprendre à vivre


citation : "avant de penser par soi meme avoir l'humilité de « penser par les autres , avec eux et grace à eux »

le but du livre est de résumer l'essentiel histoire de la pensée car sans philosophie on ne peut rien comprendre au monde qui nous entoure - en effet :

1-la quasi totalité pensées convictions valeurs s'inscrit ds visions du monde elaborées et structurées au fil histoire des idées => nécessité de les comprendre pour en saisir la logique, la portée et les enjeux car toutes les options ( egalitarisme, liberalisme, amour des animaux,attachement ou non etc etc..)furent constructions metaphysiques avant devenir opinions offertes aux hommes

2- la philo aide à vivre (attitude face au temps, la mort )


les réponses philosophiques apportées depuis l'antiquité demeurent présentes = comme dans l'art les oeuvres continuent à nous parler, idem les théories , propositions de vie continent de s'adresser à nous et rien ne peut les rendre obsolètes (à la différence de ce qui se passe en sciences ou une thérie dépassée ou réfutée n'a plus d'intéret)


  • Qu'est ce que la philosophie ??

ni simple réflexion critique ou theorie de l'argumentation ( non spécifiquement attachés à la philo)

l'humain se sait mortel et est donc confronté à cette finitude et ses manifestations, cette présence perceptible au sein meme de la vie ( le temps, le « jamais plus « de quelque chose le passé avec culpabilité, nostalgie, regret, remords ou « paradis perdus » ..)


pour bien vivre ( libre et capable de joie, d'amour ...etc) nécessité vaincre cette peur =but religion et philo – philo = recherche salut sans Dieu

la question essentielle que prennent en charge les religions est celle du salut ( etre sauve) - le moyen est la foi (humilite)salut par un 'Autre »

la philo =doctrine salut par soi-meme ( raison) (Montaigne :philosopher c'est apprendre à mourir)

pour Ferry la religion exige l'abandon de la raison, de l'esprit crtique, de la liberté au benefice de la foi

  • les 3 DIMENSIONS (etapes) DE LA PHILOSOPHIE :

    1. l'intelligence de ce qui est (theorie)

    2. la soif de justice (éthique) (ce qu'il faudrait faire quelles règles de vie, de comportement juste avec les autres ..etc)

    3. quete du salut (sagesse) but


tte philosophie part donc des sciences (naturelles, physiques, historiques ...etc) mais aussi s'interroge sur les moyens dont nous disposons pour connaître => la connaissance en tant que telle , les méthodes auxquelles elle recourt, les limites

donc cette première phase (la théorie )étudie

  1. la nature du monde

  2. instruments de la connaissance


  • La première philosophie (grecque)

naissance au VI èsiècle av JC en grèce ( pourquoi ?? parce que démocratie ???)

étude du stoicisme ( naisssance en grèce zénon de Kition et connu surtout par auteurs romains)

  1. théorie (theia (dieu) orao = je vois): L'essence du monde est l'harmonie, l'ordre juste et beau =cosmos ) le divin c'est cet ordre du monde (le logos désigne cet ordonnancement admirable et rationnel) dont nous les humains ne sommes ni les inventeurs ni les auteurs - le caractère divin du monde est immanent (= ne se situe pas ailleurs qu'en lui) et transcendant ( dans le cas contraire ) mais ici on peut dire qu'il est transcendant non pas au monde mais par rapport aux humains puiqu'il est supérieur et extérieur aux hommes – la réalité, l'essence du monde c'est son harmonie c'est une ontologie (= doctrine qui définit structure ou « essence » de l'Etre)

  2. ethique : une justice qui prend l'ordre cosmique pour modèle (s'ajuster au modèle) néssité d'une « vue d'ensemble » - Donc ce qui est bon c'est ce qui est conforme à l'ordre cosmique que cela nous plaise ou non (ordre extérieur et supérieur aux hommes - théorie de la « juste place » principe du droit romain » rendre à chacun le sien »- la connaissance est pratique puisqu 'elle découle directement sur une éthique et la philo antique insite sur les « exercices de sagess » ( par ex pour vaincre le poids du regard des autres ) - impératif de l'imitation de la nature ( plan esthétique, artistique, moral ou politique )

  3. la sagesse : la mort n 'est pas à craindre car nous sommes un fragment éternel du cosmos - la mort est une transformation en quelque chose d'autre dont le monde a besoin- passage d'un état à un autre – pour parvenir à la sagesse nécessitgé des « exercices de sagesse » pour lutter contre les 2 grands maux : le poids du passé, les mirages du futur – selon Marc Aurèle il faut : « laisser le passé, confier l'avenir à la providence et diriger l'action présente vers la piété et la justice : la piété pour aimer la part que la nature t'attribue car elle l'a produite pour toi et toi pour elle ; vers la justice pour dire la vérité librement et sans détour « - donc le stoicisme va enseigner à se défaire des idéologie qui valorisent l'espérance- la vie bonne c'est la vie sans espérance ni crainte :la vie réconciliée avec ce qui est , l'existence qui accepte le monde tel qu'il va – Epictete recommande à son élève de chasser : l'envie, ,la peur, la joie des maux d'autrui, la mollesse, l'avarice pour s'attacher à Dieu seul et suivre ses ordres – sans cela tu gémiras en cherchant hors de toi un bonheur que tu ne pourras trouver car tu le cherches là ou il n'est pas - autre consigne du stoicisme : le non-attachement : garder en tete l »impermancence « des choses et des etres, (ce qui est différent de l'indifférence) savoir se contenter du présent et l'aimer assez pour ne rien désirer d'autre ou regretter quoi que ce soit - « quand la catastrophe aura eu lieu, je m'y serai préparé » : il faut accomplir chaque action de la vie comme si c'était la denière- le but est de vaincre les peurs liées à la finitude grace à la mise en oeuvre d'une conviction non pas intellectguelle mais intime et charnelle : celle selon laquelle il n'est pas au fond de différence entre l'éternité et le présent ,une fois du moins que ce dernier n'est plus plusdévalorisé au regard des autres dimensions du temps



la doctrine stoicienne du salut reste anonyme et impersonelle – c'est dans cette faiblesse que va prospérer le christianisme – certes religion n'est philosophie car meme si meme finalité ( salut ,sagesse , victoire peurs liées à finiture) opposition quant aux moyens ( foi et raison)


  • 15 siècles de christianisme (II ème siècle à la renaissance )

  1. theoria

le logos qui pour les grecs était la structure harmonieuse du monde devient une personne : le Christ : nous allons être sauvés par une personne et aussi en tant que personne => révolution dans définition du divin =>bouleversement de la vision du monde _

la foi devient la faculté théorique par excellence ( et non la raison) => l'important n'est plus l'entendement des philosophes mais l'humilité des gens simples – Saint Augustin et Pascal critiquent l'orgueil de la philosophie – double humilité : un divin réduit à un simple mortel et celui de notre pensée devant abandonner la raison au profit de la confiance et de la foi - résumé : les 2 moments de la theoria : définition du divin (logos s'est incarné ds homme )et définition de l'attitude intellectuelle pour entrer en contact avec lui :foi et humilité => philo devient servante de la religion-- il reste activité philosophique chrétienne mais à une place secondaire (plus de doctrine du salut) : dans l'exégèse des Ecritures et aussi dans approche rationnelle de la création pour démontrer à travers sa perfection l'exstence de Dieu ( Saint Thomas) Donc la philosophie est devenue une scolastique = discipline scolaire et non plus sagesse ou discipline de vie (persistance de cette vision encore aujourd'hui

    2. Ethique : Liberté Egalité Fraternite

3 idées nouvelles stupéfiantes de modernité = égale dignité des etres humains (en opposition avec monde hiérarchisé de la nature ou des grecs chez qui la notion de vertu signifiait l'excellence d'une nature bien douée) – esprit plus important que la lettre – naissance du concept éthique d'humanité


Les carastéristiques essentielles de l'éthique Chrétienne :

  • « libre arbitre » (liberté de choix) devient fondement de la morale -les inégalités de talents naturels ne comptent pas : seul compte l'usage que l'on fait des qualités qu'on a reçues au départ, pas les qualités elles memes – passage d'un monde aristrocratique à l'univers de la méritocratie – car tous les talents peuvent être utilisée pour le bien ou pour le mal -c'est par le libre arbrite que l'on peut en faire un usage moral ou non - La liberté devient le fondement de la morale => origine démocratie moderne ?

  • Sur le plan moral l'esprit est + important que la lettre (l'observance littérale) => place importante à la conscience => aucune juridiction sur la vie quotidienne ( les rituels seront des inventions tardives) la morale est pour l'essentiel une affaire intérieure => peu de conflits avec conventions extérieures ( lois, règles . ..etc acceptables si non en contradiction avec le message christique de fond)


  • c'est l'idée d'humanité qui fait son apparition : égaux en dignités – sans hiérachie, nous sommes tous frères l'humanité devient un concept ethique – chritianisme = première morale universaliste

3. sagesse : salut par l'amour et immortalité personnelle

  • Amour de Dieu = amour personnel et bienveillaant idem amour père pour ses enfants

  • l'amour est plus fort que la mort : il y a «3 sortes d'amour : 1 = l'amour-attachement ( ex l'amour passion) est le moins sage de tous ( ns détourne de Dieu et par définition ne supporte ni la mort, les rutures ... etc) possessif et jaloux il nous prépare les pires souffrances ( rejoint stoiciens sur ce point) 2 =amour du prochain en général (compassion) complètement opposé à l'amour attachement -3 : entre les 2 à égale distance il y « l 'amour en Dieu »qui seul est la source du salut - contradiction entre l'amour qui entraine l'attachement et la mort qui signifie séparation --Pascal considère comme indigne celui qui veut se faire aimer alors qu'il se sait mortel - Il ne faut pas s'attacher à ce qui passe mais pour ce qui ne passe pas et si l'attachement porte sur l'éternité en l'autre ?Si les humains qui respectent les commandements , vivent et aiment « en Dieu » sont immortels ( résurrection) alors de problème pour les bouddhistes et stoiciens l'amour devient solution pour les Chretiens à condition qu'il ne soit pas exclusif de Dieu et qu'il soit amour en dieu c'est à dire amour relié à lui et portant sur ce qui en la personne aimée ne passe pas -l'amour en Dieu se fait dans une perspective de foi qui fonde la possibilité d'une résurrection-- le Christianisme n'est pas voué au combat contre la chair et le corps (idée reçu) sinon pourquoi le logos se serait il incarné dans un corps ?



Passage de la domination chrétienne à la philosophie moderne ( la Renaissance)

repères : Copernic ( les Révolutions des orbites célestes ) 1543

Galilée 1632 ( rapports terre et soleil) 1644 descartes (principes de la philosophie) 1687 Newton Pricipia mathematica _ avec ces ouvrages c'est le cosmos , le monde qui formait le cadre harmonieuxde l'existence humaine qui se volatilise ( chaos infini dénué de sens , un champ de forces , identité des composants ultimes placés au meme niveau ontologique) laissant les esprits en plein désarroi – la science remet en cause les positions imprudentes de l'Eglise sur le sujet , entraine développement esprit critique

Complètement désorientés, les humains ont du chercher en eux-memes et par eux memes de nouveaux repères de vie ( humanisme)



  • Humanisme ou naissance de la philosophie moderne

  1. Théorie

nvelle théorie – livre capital; kant critique raison pure (1781) : pose question ; comment élaborer des lois qui établissent des laisons cohérentes entre phénomènes dont l'ordonnancement n'est plus donné demais doit être introduit par nous de l'extérieur ? vu impossibilité contempler cosmos => l'ordre , harmonie ne sont plus donnés d'emblée ils ne sont plus inscrits à priori au coeur du réel mais pour rendre cohérence au monde c'est L'HOMME qui de l' exterieur va introduire de l'ordre = travail , élaboration des lois qui donnent sens à un univers désenchanté -ex principe de causalité pour établir liens logiques entre phénomènes ( méthode expérimentale)

2. ETHIQUE

révolution éthique : c'est l'Homme qui va être mis en lieu et place du cosmos et de la divinité comme c'est lui qui va devoir donner snes à ce monde qui priori n'en a pas => là sera la base des droits de l'Homme mais QUESTION : Qu'est ce qui chez l'Homme peut fonder une théorie, une morale et une doctrine du salut ??

Qu'est ce qui le distingue radicalement des animaux ( qui sont les + proches de lui) ou du reste de la création ? Car c'est sur cette spécificité radicale que Rousseau ( père fondateur éthique moderne) (1755 Disours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes )va mettre à jour pour dégager ensuite les principes de refondation de toute la philosophie (theorie, ethique, salut) Cette spécificité humaine Rousqseau va la situer dans la LIBERTE et donc la PERFECTABILITE : animal = etre de pure nature , obéit instinct, programme par nature et incapable de s'arracher à ce programme – homme = capacité de s'arracher au programme de l'instinct => 2 conséquences majeures : 1 évolution à priori indéfinie et 2 historicité



l'homme est une être anti naturelcar par ex seul l'homme est capable du mal volontaire et délibéré, du « mal comme projet » l'homme est capable du mal absolu mais aussi de la générosité extreme

si l'homme est libre donc perfectible donc susceptible d'évolution – liberté de choisir le bien ou le mal

3 Conséquences

  1. Les hommes suels porteurs d'histoire ( personnelle = éducation) collective = culture et politque

  2. si homme libre => pas de « nature humaine » pas d' »essence de l'homme » ( équivaut au « l'existence précède l'essence » de Sartre qui plagie Rousseau mais l'exprime ds jargon philosophique – Les catégories de départ ( sexe, nationalité, social)ne sont pas des déterminismes –ils imposent des contraintes mais laissent une large marge de manoeuvre qui est le propre de l'homme– aussi le racisme = il existe une essence propre à chaque race et les individus en sont prisonniers donc en niant cette marge de manoeuvre le racisme est proprement « inhumain »

  3. L'Homme est un être moral : si libre => liberté de choix c'est sur la liberté (^pierre angulaire de la différenciation de l'homme) que va se fonder nouvelle vision du monde : l'homme est un être d'anti-nature => possibilité de le juger, d'inventer distinction entre bien et mal ( sans cette distinction pas de morale) ===> possibilité naissance d'une nouvelle morale et le livre et le philosophe clés sont Kant ; critique de la raison pratique (1788) qui va exposer les principes :

  • La morale Kantienne et les fondements de l'idée républicaine sont « la bonne volonté », l'action désintéressée » et l'universalité des valeurs ;

  • l'action morale (donc humaine ) est avant tout celle qui témoigne de la capacité de l'homme de s'affranchir de ses penchants naturels à l'égoisme (combat contre la naturalité et l'animalité en nous) pour agir de façon désintéressée altruiste et accéder à la générosité

  • accent mis sur idéal bien commun , universalite des actions morales entendues comme dépassement seuls intérets particuliers – le bien n'est plus mon interet privé, il ne l'exclut pas mais exige la prise en compte des interets d'autrui, voire de l'humanite entière- les 2 moments de cette éthique moderne = intention désintéressée et universalité de la fin choisie trouvent leur source ultime dans la perfectibilité de l'homme dans sa capacité à agir hors la détermination des interets naturels c'est à dire particuliers en prenant distances à l'egard particulier pour s'élever vers l'universel donc vers la prise en compte d'autrui

  • kant parlera « d'impératifs catégoriques » dans la mesure ou il s'agira de combattre de lutter contre notre égoinsme naturel => la réalisation du bien se heurte à des résistances : de là son caractère impératif ( si nous étiosn spontanément bons au sens de cette morale c'est à dire altruiste ;;etc il n'y aurait pas nécessite de recourir à des commandements impératifs

  • conséquence l'éthique moderne est fondamentalement une éthique méritocratique d'inspiration démocratique car ce qui fait le propre de l'homme cette perfectibilite ( bonne volonte) est égale chez tous les hommes ( meme que chez le christianisme )si vertu dans liberté alors tous les hommes se valent et la démocratie s'impose

  • cette cohérence inventée , produite par la volontée libre des homme, la limitation volontaire de leurs désirs infinis d'expansion et de conquete au nom de valeurs communes, kant l'appellera « le règne des fins » car ds ce monde les humains ne sont plus des moyens mais des « fins »des etres d'une dignité absolue , digne d'un absolu respect que l'on ne saurait utiliser pour des objectifs pretenduement supérieurs

'(dans la cosmologie antique « les fins sont domiciliées dans la nature » le mot vertu change de sens : pour les anciens il signifie excellence, talent, réalisation de son « essence » de sa nature (passage de la puissance à l'acte » pour ARISTOTE), pour Kant à l'inverse c'est la lutte de la liberté contre la naturalité qui est en nous

Sur le plan politique ce nouvel espace de vie commune aura 3 caractéristiques essentielles : égalité formelle,individualisme ( avant tout + important que les parties = « holisme », pour les modernes seul l'individu compte le tout= somme des individus, chacun étant une « fin en soi »rien à voir donc avec égoisme puisque au contraire c'est la valorisation d'etres moraux c'est à dire capables de s'arracher à l'égoisme naturel valorisation du travail car propre de l'homme moyen de s'éduquer, de se réaliser en construisant le monde

la rupture avec monde ancien c'est Descartes (véritable fondateur philo moderne)

l'humanisme débute avec le cogito (à travers expérience du doute radical 3 idées fondamentales : critère subjectif de la vérité , méthode de la « table rase » = rejet de tous les préjugés et croyances issues des traditions ( invention notion moderne de révolution) nécessité rejeter tous les « argumens d'autorité » = croyances imposées du dehors par institutions dotées de pouvoirs ( famille, ecole, église) =>NAISSANCE ESPRIT CRITIQUE, LIBRE PENSEE

  • de l'interrogation morale à la question du salut : en quoi ces sphères ne sauraient se confondre

la morale laique exige respect chez autrui de l'égale dignite , du droit à la liberté = condition nécessaire vie commune démocratique mais non porteuse de sens ni de finalite à l'existence humaine

question : comment sans pricipe extéreiur et supérieur fonder une doctrine du salut ( alors que monde non harmonie mais chaos et Dieu mort )??

2 directions

  1. la première ( dominante dans ls 2 derniers siècles) = religion du salut terrestre ( scientisme à la Jules Verne, patriotisme, communisme ,,etc) toutes idéologies d'un athéisme radical offant ideaux susceptibles de donner sens à existence humaine (science patrie révolution) Mais le salut de l'individu ( c'est lui qui meurt ) ne saurait se confondre avec celui de l'humanite car c'est l'humanité qui est sacralisée dans sa globalite

  2. Kant lance l'idée de « pensée élargie » pour élever compréhension d'autrui en s'arrachant particularités initiales ( ex langue)-On entre dans plus d'humanite ( élargir vue, dépasser bornes des communautes- Si connaître et aimer ne font qu'un en élargissant l'horizon en se cultivant on entre dans dimension de l'existence humaine qui la « justifie » et lui donne sens (= signification et direction)



  • La postmodernite ( à partir milieu XIX ) NIETZSCHE le maitre du soupçon – déconstruction

Attaque conviction être huamin = principe de toutes les valeurs morales et politiques : raison = puissance émancipatrice – source de progres

donc double critique : de l'humanisme et du rationalisme

Pourquoi ?

La philosophie moderne est née du doute radical ( Descartes) sacralisant esprit critique ( table rase) -> le monde intellectuel né de ce doute va être victime des principes memes sur lesquels il reposait-

explication : l'humanisme n'a pas détruit une structure religieuse fondamentale : celle de l'au-delà opposée à l'ici-bas , de l'idéal opposé au réel,

Pour Nietzsche les héritiers des lumières meme matérialistes contienet d'être « croyants » au sens ou ils continuent de « croire que certaines valeurs sont supérieures à la vie » que le réel doit être jugé au nom de l'idéal qu'il faut le transformer pour le rendre conforme à des ideaux supérieurs : les doirts de l'homme, la science, la raison ,,etc) ( ce qu'il nome « idoles » => l'humanisme des lumières prisonnier des structures essentielles de la religion

Il abhorre les id&éaux en tant que tels car ils relèvent d'une négation de la vie : du « nihilisme » = négation de la vie- Ts les idéaux possèdent structure théologique , un au-delà meilleur qu'un ici-bas, des valeurs supérieures et extérieures à la vie ( transcendance) qui a pour but non pas d'aider l'humanite mais de parvenir à juger et condamner la vie elle-meme, de nier le vrai réel au nom de fausses réalites au lieu de l'accepter -négation rel au nom de l'idéal = nihilisme

Thèse centrale de Nietzsche : « il n'y a pas de transcendance, tout jugement est un syptome de la vie et ne peut ses situer hors d'elle » aucun point de vue n'a le privilège de s'abstraire du tissu de forces qui constitue le fond du réel

  • Théorie (a-théorie ) généalogie

  1. impossibilitge du jugement « objectif » « désintéressé c'est à dire indépendant des interets vitaux de celui qui le porte => ruine conception classique droit et morale- plus d'autonomie et de liberte du sujet ni de vérité objective car tout est émanation de la vie : « il n'y a pas de faits seulement des interprétations » les faits + profondement sont le produit d'une hoistoire de la vie en général et des forces qui la composent

=> la connaissance ne parvient jamais à la vérite absolue, sans cesse repoussée d'horizons en horizons sans atteindre de soc solide et definitif car l'univers est un chaos ( non celui harmonieux des anciens ni celui rationalisable donc avec du sens des modernes) son monde est ( à l'opposé des Anciens) un chaos irréductible à l'unité

Picasso et Schonberg (père fondateurs art contemporain) id Nietzsche => livrent un monde déstructuré, chaotique dépourvu de cette belle unité que perspective et respect des règles de l'harmonie conféraient aux oeuvres d'art du passé )(philo + en avance que l'art)

Pour comprendre ce monde chaotique de forces plutot que d'essayer d'y trouver 1 rationalité Nietzsche distingue 2 grands types de forces ( pulsions, instincts) les forces « réactives » et « actives »

les « forces réactives » : volonte de vérité , idéal démocratique- ne peuvent se déployer dans le monde qu'en réprimant, en annhilant d'autres forces : logique du non, de l'opposition :ex la vérité qui se conquiert en réfutant les erreurs : socrate) Nieztsche reproche à la science et à la religion d'avoir « méprisé » le corps et la sensibilite au profit de la raison = « monde intelligible » « monde sensible » -recherche de vérités idéales qui ne se touchent pas concrètement n'appartiennent pas à l'univers corporel => c'est « contre lui » qu'elles travaillent car les sens ne cessent de nous tromper

Don il récuse la recherche de la vérité => déconstruction rationalisme et humanisme car vérites scientifiques sont profondément démocratiques puisque tendent à l'universalité - elles sont au coeur de l'humanisme et sont « roturières » foncièrement « anti-aristocratiques » -Socrate premier promoteur forces reactives orientees vers ideal du vrai ( maieutique) ,Nietzsche voit équialence ( lien) entre démocratie et refus de l'art , entre verite socratique et laideur

-les « forces actives » sont essentiellement en jeu dans l'art et leur univers est celui de l'aristocratie- Pour Nietzsche lien entre réaction | recherche verite | démocratie | rejet monde sensible au profit monde intelligible et aussi entre art | aristocratie| culte du monde sensible ou corporel et les forces actives

Son ontologie = définition complète du monde comme ensemble des réactives et actives

L'artiste invente mondes nouveaux sans avoir besoin de démontrer la légitimite de ce qu'il propose- le genie (comme l'artiste) commande sans argumenter- l'art est un lieu de possible coexistence des oeuvres les + contrastees (car pas d'obligation de choix exclusif à la différence de la science)

2 conceptions de l'usage des mots s'affrontent :

  1. modèle socratique de recherche de la vérité => langage = instrument au service d'une réalite + haute

  2. discours des sophistes => finalite = séduction par la puissance des mots (poesie) les mots sont des fins en soi – effet esthétique

Dans le chaos ,le conflit des forces qui s'affrontent la vie s'étiole , devient moins puissante – Nioetzsche nous invite à le suivre vers une intensification et ine hierarchisation aussi maitrisee que possible des forces qui constituent la vie = c'est cela qu'il appelle le « grand style »

  • Morale de l'immoraliste : par dela le bien et le mal = culte du grand style

Nietzsche déteste l'humanitaire, l'altruisme Nietzsche tout sauf anarchiste : aversion idéologie révolutionnaire ou de « troupeau »- on a voulu voir lui faire dire qu'il fallait anéantir les forces réactives « répressives » au profit des forces actives « vitales » => on a vu en lui à tort le père de « interdit d'interdire », la libération sexuelle ,,etc grave erreur car et c'est fondamental :

toute attitude rejetant une partie des forces vitales fût elles réactives au profit d'un autre aspect de la vie sombrerait ipso facto dans la réaction- L'idéal acceptable « la grandeur » c'est la conciliation, l'harmonisation, la hiérarchisation de toutes les forces vitales actives et réactives => ainsi maitrisées elles gagent en intensite => la puissance augmente et la vie s'épanouit –

il vise la coopération des forces entre elles si possible sous le primat des forces actives- la grandeur d'un artiste réside dans sa capacite à maitriser le chaos intérieur, le forcer à prendre forme , à agir de façon logique simple, se faire loi – la critique du rationalisme moral ne conduit pas à l'élimination de la rationalité qui en tant que force ( meme reactive) a sa place –grand style nécessite maitrise de soi

c'est la « spiritualisation » des passions = critère ethique -> permet d'accéder au « grand style » en domestiquant les forces réactives au lieu de rejeter, en intégrant cet « ennemi intérieur » la vie bonne, la grandeur l'est parce qu'elle intègre toutes les forces => vie + intense ,+puissante c'est la fameuse

Volonté de puissance ( rien à voir avec goût du pouvoir)= désir intensité maximum de la vie= « volonte de volonte » qui se veut elle-meme – pas d'affaiblissement par déchirements internes , culpabilite, remords, regrets, peurs ...Exemple de gtrand style = le geste parfait du chanpion = harmonie, efficacite, beauté car coopération des forces – harmonie (pas au sens des anciens) grand style requiert maitrise de soi qui permet hierarchisation et harmonisation des forces => déferlement des passions est contraire = laideur – autre exemple opposition classicisme = harmonie, équilibre, raison et romantisme = passions--

l'embellissement est la conséquence d'une plus grande force =expression volonte victorieuse ,d'une coordination plus intense ,mise en harmonie de tous les désirs violentsissement – la simplification logique et geometrique est une consequence de l'augmentation de la force



  • Doctrine du salut = amour de l'(instant présent , du destin « l'innocence du devenir » et l'éternel retour »

Sans Dieu , sans au-delà sans transcendance coment distinguer le bien du ma ? Ou trouver critère ? Réponse de Nietzsche = doctrine de l'éternel retour qu'il propose de mettre à la place de la métaphysique ( comme il a mis la généalogie à la place de la théeorie et le grand style à la place des ideaux et de la morale)

Si plus de transcendance , plus de Dieu (meme sous forme d'utopie morale ou politique comme révolution, patrie, communisme) c'est ici-bas qu'il faut apprendre à distinguer les formes de vie ratées reactives et affaiblies des formes de vie intenses, courageuses, riches de diversite)

=> salut terrestre sans idéaux supérieurs – matérialisme s'oppose à idéalisme -réalité=vie

doctrine eternle retour = critère évaluation = principe sélection des instants vcalant la peine d'etrre vécus : »ce que tu as envie de faire un nombre infini de fois .../... savoir ou va ta préference et ne reculer devant aucun moyen »

Eternite -> rejoint antiques -> vie bonne = vie dans l'instant ( sans passé ni futur) légère, sentiment plus de différence entre passé et éternité

« Amor Fati » = ne rien vouloir que ce qui est – ne pas se contenter de supporter l'inéluctable , se le dissimuler mais l'aimer ( ce qui étati nié doit être conçu comme nécessaire et désirable)

Innocence du devenir donne victoire de la peur de la mort-

amour fati = amour du présent de la réalité , de toute la réalité :espérer moins, regretter moins, aimer – et accepter le présent

Eternel retour= critère vie bonne

Le sage qui aime le réel, suit principe éternel retour + grand style => accède à la sérénité

dérénité= « l'Innocence du devenir » « car il n'y a pas d'etre qu'on puisse rendre responsable du fait que quelqu'un existe et qu'il possède telle ou telle qualité .. et c'est un grand réconfort qu'il n'existe pas d'être pareil . Il n'y a ni lieu, ni sens , si fin à quoi on puisse imputernotre etre et notre manière d'etre c'est un reconfort et c'est en cela que consiste l'innocence de tout ce qui est » => disculpabilisation totale

id stoiciens mais sans harmonie ni tanscendance -sérénité et eternite ici et maintenant puisqu'il n'y a rien d'autre

critique de Nietzsche

l'arguement du bourreau banal mais vrai : peut on aimer meme les atrocites ? Et si cet amour du monde tel qu'il est n'est pas reellement praticable ne risque t il pas de prendre la forme d'un nouvel idéal et par meme d'une nouvelle figure du nihilisme ? A quoi bon prétendre en fini avec les idéalismes si ce programme philosophique reste lui meme un idéal ? Pourquoi tourner en dérision les figures de la transcendance et appeler à aimer le réel tel qu'il est si cet amour reste parfaitement transcendant , s'il reste un idéal radicalement iaccessible chaque fois que les circonstances sont difficiles

3 grandes lectures de Nietzsche qui ouvre la voie aux grands matérialismes de xxé siècle,à ces pensées de l'immanence radicale de l'etre au monde

  1. forme radicale d'anti-humanisme ( mvts ayant haine démocratie et lumières Hitler, gauchisme années 60

  2. au contraire prolongateur esprit des lumières en poursuivant le travail qu'ils ont inauguré en critiquant religion ..etc)

  3. naissance monde nouveau ds lequel les notions de sens et d'idéal vont disparaître au profit seule logique de la volonte de puissance ( HEIDEGGER) Niezsche = le penseur de la technique , destructeur notion de finalite , pas de sens à chercher à lexistence humaine



mais nest ce pas vouer le monde conmporain au pur cynisme ?

  • Apres déconstruction

Pourquoi un après ?

Si positions antérieures fiables et convaincantes n'auraient pas cessé d'etre de saison

(intrerro perso :est ce la faiblesse des sytemes qui provoque leur mise au rancart et leur dépassement ou y a t il d'autres raisons ? Rapidite croissante de dépréciation idées – catholicisme échappe t il à cette dépréciation ?)

autre note perso : se renseignere sur philosophie analytique



2 voies d'évolution après déconstruction : soit continuer dans cette soit entreprendre nouvelle recherche

c 'est la première solution qui l'a emporté jusqu'à présent – poursuite de la déconstruction Marx, Freud -depuis début XX beaucoup de disciples plus tout le courant des sciences humaines ( + un peu les sciences dures comme la biologie) ont poursuivi l'oeuvre de déconstruction dans grands matérialistes -ex la socilogie qui a affirmé l'absence d'autonomie et de liberté d'un sujet déterminé de part en part par son milieu familial-les philosophes du soupçon cherchent derrière « idoles » logiques cachées , inconscientes qui nous déterminent ( économie et rapports sociaux pour Marx, pulsions inconscientes pour freud, nihilisme pour Nietzsche)

on peut questionner cette logique du soupçon : Où conduit il? Et surtout d'ou vient Il ( généalogie!!) Ne risque t on pas la sacralisation absolue du réel ( paradoxe !!) , le cynisme et la seule ambition de l'homme devenant une efficace adaptation au réel- Faut il faire son deuil de la raison, de la Liberté, du Progrès, de l'Humanité ?

  • Si déconstruction se renverse en cynisme, si critique des « idoles » sacralise le monde tel qu'il est alors comment la dépasser à son tour ? ( après et à la lumière de la déconstruction et non un retour aux anciennes visions )

La déconstruction a abouti à un nouvel asservissement plus désabusé que lucide (elle qui voulait libérer de la tradition) -On ne peut plaider à la fois pour l'amour du réel et la mort des idéaux supérieurs et pleurer sur la disparition des utopies et la dureté du capitalisme

Heidegger philosophe deconstructeur mais non matérialiste ( philosophie non hostile à l'idée de transcendance, pas de « généalogie » soucieuse de montrer que toutes les idées sont produites par interets inavoues et inavouables-

La mondialisation est en train de trahir une des promesses fondamentales de la démocratie : celle selon laquelle nous faisons notre histoire, nous avons notre mot à dire sur notre destin car l'Univers dans lequel nous entrons nous échappe de toutes parts et s'abère dénué de sens ( double acception signification et direction)

Dans la compétition mondialisée qui met les activites humaines ds un état de concurrence permanente l'Histoire s'y meut hors la volonte des Hommes ( devient Fatalite), seulement nécessite absolue du mouvement pour le mouvement : il nous faut sans cesse « progresser » mais ce progres est induit par la lutte pour la survie et n'est pas situe au sein d'un projet plus vaste, n'est pas le résultat d'un choix, intégré dans un dessein

le capitalisme mondialisé nous dépossède de toute emprise sur L'Histoire et la prive de toute finalité visible

dépossession et non-sens = pensée de Nietzsche= éradication idéaux et de toute logique du sens

  • L'Avènement du monde de la « Technique » selon Heidegger: le retrait de la question du sens

Idée centrale : projet de maitrise de la nature et de l'Hisoire qui accompagne la naissance monde moderne XVII et donne sens à l'idée de démocratie va se renverser en son exact contraire : nous perdons tout contrôle sur le cours du monde

Eplication : le 1er mvt de ce processus = apparition science moderne -> projet de maitrise du monde

double forme 1- intellectuelle – théorique – 2 : domination pratique pour imposer nos fins (nature =réservoir)

différence science moderne et technique contemporaine :

au siècle des Lumières la science a une visée émancipatrice, un projet , une finalite profitable à l'humanite en résume lui apporter liberte et bonheur ces 2 finalités sont au coeur de l'idée de progrès = progrès civilisation

on a donc des objectifs supérieurs et extérieurs à la volontge de maitrise

  • passage de la science à la technique : la mort des grands idéaux ou la disparition des fins au profit des moyens

dans cette nouvelle perspective de concurrence generalisee que nous appelons mondialisation la notion de progres change de sens: au lieu de s'inspirer d'idéaux transcendants le progres ou plutot le « mouvement » des sociétes va se reduire à n'etre plus que le résultat mecanique de la libre concurrence : les entreprises sont condamnees à progresser ou périr, Ce progrès n'ayant d'autre but que lui meme a produit un développement exponentiel de la technique (lie à l'essor économiquet et financé par lui) et une augmentation de la puissance des hommes sur le monde processus incontrolable et aveugle puisqu'il dépasse de toutes parts les volontes indiviuelles conscientes- Il est le résultat inévitalbe de la compétition

La technique est un processus définalisé -Où va le cours du monde mécaniquement produit par compétition et non dirigé par volonte consciente autour d'un projet

La technique est un moyen qui ne fixe pas par elle-meme de d'objectif ( ex technique du danseur, de l'artiste) -l'univers de la compétition mondialisée est bien « technique » puisque le progrès cese d'etre soumis à des fins supérieureset extérieures pour devenir une fin en soi C'est très précisément cette technicisation du monde qui advient ds l'histoire de la pensee avec la doctrine nietzschéenne de la « volonte de puissance » en tant qu'elle détruit les idéaux supérieurs- dans la realite ( non seulement dans l'histoire des idées ) cette mutation transparait dans l'avenement d'un monde ou le « progrès » est devenu un processus automatique et définalisé, une mécanique dont les etres humains sont dépossédés – c'est la victoire des fins au profit des moyens qui constitue la victoire de la technique comme telle ( différence ultime avec les lumières)

Nul ne peut être certain que ces évolutions nous entrainent vers un mieux ( les ecolos, les altermondialistes, mais aussi certains liberaux) en doutent

de la chez les citoyens une inquiétude : L'Homme détient les moyens de détruire la plan_te et ne sait pas ou il va

le pire n'est pas certain mais cela relève de la foi plus que d'une conviction fondée en raion

Nul ne sait comment reprendre la main

  • conclusion

la généalogie et la technique ne sont que les 2 faces d'une meme médaille :la première est le double idéel, philosophique de la seconde qui n'est est que l'équivalent social,économique et politique

cela peut sembler paradoxal car la triviale et démocratique technique semble aux antipodes du « grand style » et de la pensée aristocratique et poétique de Nietzsche

En cassant les idoles, Nietzsche est bien le « penseur de la technique » qui accompagne le désenchantement du monde, l'eclipse du sens, la disparition des idéaux au profit de la seule « volonte de puissance »



Mais l'urgence actuelle n'est plus de s'en prendre à des idéaux (lesquels ??) mais au contraire de trouver de nouvelles idées voire de nouveaux idéaux pour retrouver un minimum de pouvoir sur le cours du monde

car il échappe à tous y compris aux puissants

Heidegger doutaitn de la capacite des democraties à « reprendre la main » à « maitriser la maitrise » car il pensait que les démocraties épousent fatalement la structure du monde de la technique ( sur le plan économique avec la compétition liberale et sur le plan ppolitique avec la structure de competition des elections

  • 2 voies possibles pour la philosophie contemporaine :devenir « une discipline technique » à l'universite ou s'engager enfin à penser l'humanisme apres la déconstruction

  • la philosophie technicienne :

  • spécialisation ( philosophie des sciences, de la morale, du droit, politique,,etc)

  • devenir prof de philo + que philosophe – scolastique spécialisée

  • philo meme modès « sciences dures » mais elle-memes devenues des « techno-scirnces »= plud soucieuses retomees pratiques que de questions fondamentales

  • expert apporte repmonses ( ex bioéthique)

conception utile mais réductrice âr rapport idéal philosophie de la « vie bonne »- cette spécialisation tecnicienne peut engendrer competences incontestables associees à absence de sens « l'éruditio commence avec les idées et finit avec les ordures » hegel

Pour relever défi dez penser la spiritualité après déconstruction nietzscheenne nécessite de prendre distances avec le matérialisme qui réduit par la genealogie les idéaux à des produits illusoires de la nature ou de l'histoire

Echec du renouveau du materialisme contemporain ( andre Comte sponville)cherche à élaborer nvelle doctrine du salut - « espérer c'est désirer sans jouir (sans avoir) sans savoir ( quand ? Comment?) sans pouvoir (pas capacite realiser) => pas d'espérance – ici et maintenant (pas nostalgie passe ni espérance avenir)-> doctrine du présent

Oui mais ... en cas de coup dur ? Quand nécessite faire choix ? Et qui de Auschwitz ?

Le problème central est le suivant / on ne peut se passer de la notion de liberte = marge de manoeuvre homme

Pour preuve = jugement de valeur=> donc suppose capacite de choisir ( sinon pourquoi porter jugement ?)Si on dit comme materialiste jugement valeur = illusion pourquoi Marx Nietzsche y recourrent abondamment eux qui dénient dans la theorie philosophique toute liberte humaine ? Chaque jugement ( moral ou autre) implique que l'on se perçoive comme libre - transcendacne en nous mais aussi hors de nous : beaute nature , puissance de l'amour = valeurs

La transcendance n'est donc pas un besoin mais une nécessite logique, une contrainte rationnelle pour nous penser nous meme – Le materailisme est empli de contracdiction ne parvient pas à se penser lui meme : il dit nous ne sommes pas libres mais il set convaincu qu'il afirme cela librement, que nul ne l'oblige à le faire ( parents , milieu social, nature ..)nous sommes de part en part détermines par notre histoire mais il nous invite à nous émanciper, a faire la révolution .. Bref le materialisme énonce thèse philosophiques toujours pour les autres jamais pour lui meme : il réintroduit la transcendance pour lui meme !!!

Question : comment penser tanscendance sous ses 2 formes : en nous (liberte) et hors de nous ( valeurs) sans retomber sous les coups de la genealogie et de la déconstruction ou encore débarassée illusions metaphysiques du début ( pas de retour pur et simple à philosophie moderne) = projet Luc Ferry

  • Theorie = vers une pensee inédite transcendance

transcendance nouvelle definie par Husserl : espace de pensee non pré mais post nietzschéen car il y a 3 conceptions de la transcendance :

  1. ordre parfait = caracteristique immanente de l'univers mais transcendant pour l'Homme ( ne l'ont ni invente ni créé)

  2. Dieu = transcendacne par rapport à univers et à l'humanite

  3. source chez Kant puis phénoménologie Husserl = transcendance dans l'immanence

Husserl montrait à ses elèves une boite : ils n'en vopyaient que 3 faces sur 6 => pas d'omniscience – pas de savoir absolu car tout visible se donne sur fond d'invisible – toute présence suppose une absence donc toute immanenece une transcendance => transcendzcne = fait -constat - dimension incontestable de l'existence humaine inscrite au coeur meme du reel -Donc transcendance no n metaphysique

autre exemple de Husserl : l'horizon = fond ultime et indépassable – de la meme manière on ne parvient jamais à tenir entite dernière ou cause première qui garantirait l'exixtence du reel – La réalite du monde n'est jamais donnée dans la transparence et la maitrise parfaite-

toute conscience est conscience de quelque chose ->limittee par mond eexterieur à elle => finie=> connaisance humaine ne saurait jamais accéde à l'omniscience ne eput jamais coincier avec point de vue que els Cjrétiens attribuent à Dieu – c'est en moi , ds ma pensee, ma sensibilite que se manifeste la transcendance des valeurs – donc quoique situees en moi ( immanence ) elles s'imposent à ma subjectivite (transcendance) comme si elles venaient d'ailleurs –

Les 4 grand domaines valeurs fondamentales : verite – beaute – justice- amour sont transcendants pour l'individu ( je n'invente pas les verites mathématiques, la beatue d'une oeuvre ni les imperatifs ethiques et je « tombe amoureux » - la transcendance des valeurs est reelle et donnee ds l'expérience pas ds fictions metaphysiques => on peut en faire une « phénoménologieé »=description qui par du sentioement irrépressible d'une nécessite , de l'impossibilite de penser autrement => on a donc bien une transcendance des valeurs = humanisme non metaphysique

transcendance ds l'immanence car c'est en nous et nulle part ailleurs que les valeurs se devoilent – elles ne sont visibles qu'au sein de notre propre conscience

Le matérialisme veut reduire le sentiment de transcendance aux realites materielles

partant d'une description = phénoménologie => la théorie de la connaiszsance sera centree sur la conscience de soi sur l' »autoreflexion » = reflechir sur la signification de ses propres affirmations – esprit critique franchitr apr supplémentaire : au lieu s'appliquer aux autres s'applique à lui meme

Theoria comme « autoreflexion »

3 ages de la connaissance : 1 – contemplation antique -2- revolution scientifique -science décrit ce « qui est » et non ce « qui doit etre »=> pas de portee normative – perspective positiviste -3- la pensee critique : par fidélite à ses propres principes la pensee critique en vient à se critiquer elle meme ( ce que materialiste refusent de faire) auto-critique – autoreflexion caractérisent l'humainisme contemporain ( apparrition apres 2ème guerre mondiale) la science apprend à se remettre en question

  • Morale fondee sur sacralisation d'autrui : divinisation de l'humain

reconnaissance ds son existence intime de l'existence de valeurs qui engagent absolument par opposition morale relativiste

La problématique morale fait son apparition dès l'instant ou un etre humain pose des valeurs sacrificielles c'est à dire superieures à la vie – Nous continuons, materialiste ou pas, à estimer que certaines valeurs peuvent nous amener à prendre le risque de la mort (proches , liberte ) -> valeur sacree => valeur transcendante puisque superieure à vie materille – les motifs de sacrifice ont evolue (plus Dieu, patrie ..etc) mais liberte => pas de renoncement au sacre mais formes nouvelles de transcnedances horizontles : enracinees ds l'humain et non plus entites superierues

2 tednaces lourdes ds monde contemporain 1 – humanisation du divin ( déclaration 1789) = christianisme secularise

2- sacralisation humain : ex humanitaire ( heritage christianisme ennemi= ami)

  • repenser la question du salut : A quoi sert de vieillir ?



3 éléments de réponse :

  1. l'exigence de la pensee élargie : pas seulement comme chez Kant contrainte argumentaire : se « mettre à la pllce des autres pour comprendre leur point de vue » mais 2 mouvements: 1- s'arracher à soi pour se mettre place d'autrui et 2 – tenter dans un mouvement de retour sur soi de regarder son propre jugement du point de vue qui pourrait etre celui des autres – c'est bien une autoreflexion : pour prendre conscience de soi se placer à distance de soi meme – décentrer sa perspective initiale, s'arracher ; s'extraire de sa communaute d'origine- cette notion de pensee elargie prolonge celle de perfectabilite car arrachement condition particulière ( nature) pour perfectabilite et culture , politique pour la pensee elargie ---- tout cela donne sens à la vie la « justifie » ( ex Naipaul communaute origine tourne vers l'interieur , le reste =zones de tenèbres – décentration, arrachement à soi , à l'egocentrisme pour s'approprier « zone d'ombre » = accès de son oeuvre à la « littérature mondiale »nous avons besoin des autres pour nous comprendre nous memes, besoin de leur liberte et si possible de leur bonheur pour accomplir notre propre vie ( problématique du sens) ds Bible connaire = aimer=> ce qui donne « sens » à la vie c'est bien l'idéal pensee élargie qui apr l « expérience » ns mieux connaître et aimer les autres - c'est à cela que sert de vieillir : élargir la vue, apprendre à aimer la singularite des etres et des oeuvres et connaître lorsque cet amour est intense le sentiment d'abolissement du temps le « moment d'éternité – c'est la que la question du sens et du salut se rejoignent

  2. la sagesse de l'amour :le propre de la grande oeuvre est que tout en partant du particulier, elle s'en nourrit pour s'élever à l'universel et donc parler à toute l'humanite- les particularites au lieu d'etre sacralisées ddans leur communaute d'origine sont integrees dans une experience assez vaste pour etre poteniellement commune à l'humanite entière- avançons : nous avons fait appel à 2 concepts : le particulier et l'universel; entre ces 2 extremites il existe une place pour le moyen terme: le singulier ou l'individuel ( particulier qui a accede à plus d'universel) et c'est lui et lui seul qui est tout à la fois l'objet de nos amours et le porteur de sens – voilà pourquoi l'amour donne du sens (= piece maitresse humanisme seculairisée) – cette notion de singularite peut etre rattachée à la pensée élargie car en m'arrachant à moi meme pour comprendre autrui , en élargissant le chanm de mes experiences , je me singularise puisque je dépasse le particulier de ma condition d'origine pour accéder à une prise en compte chaque fois plus large et plus riches des possibilites qui celles de l'humanite tout entière – la singularite n'est pas seulemùent une dimensio de l'oeuvre d'art mais aussi sujective et personnelle de l'etre humain comme tel et c'est cette dimension et rien d'autre qui est le principal objet de nos amours: on n'aime ni la particularite pure ( chargs honorifiques) ni les qualites abstraites (l'universel) mais la singularite qui se forge au fil des ans et de l'experience et qui est donc proprement irremplaçable- le particulier et l'universel loin de s'opposer « passent l'un dans l'autre » et son t les 2 faces d'une meme realite- en suivant ce fil (pensee elargei singularite)on peut reinvestir l'ideal grec de cet « instant d'eternite » ce present qui par sa singularite ( irremplaçable) et qu'on en mesure l'epasseur au lieu de l'annuler au nom de la nostalgie de ce qui precede ou m'espoir de ce qui pourrait le suivre se libere des angoisses de mort liées au temps-> question de sens rejoint question salut : arrachment particulier et ouverture universel forment experience singuiere qui singularise nos vies et ns donne acces singularite des autres ns offre moyens en meme termps élargissement pensee + mise en contact avec moments uniques, de grace d'ou crainte de la mort absente



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hayek

Droit, Législation et Liberté (3 vol., de 1973 à 1979, trad. franç. P.U.F.) est, avec The Constitution of Liberty, l’œuvre majeure de Hayek. L'ensemble du système y est cette fois exposé de façon entièrement synthétique. On y trouve :
1) une théorie épistémologique des ordres, « naturels », « artificiels » et « spontanés » (ou « auto-organisés ») ;
2) une psychologie cognitive, mettant en évidence le rôle des « schèmes » de perception et d'action et du psychisme « méta-conscient » dans la pratique humaine;
3) une théorie du droit et de l’Etat ( "Le droit est plus ancien que la législation" ); l'État tient sa légitimité de ce qu'il protège un droit qui lui préexiste et qui limite sa souveraineté; le droit se subdivise en thesis, règles d'organisation pouvant être créées a priori et correspondant à peu près au droit public, et nomos, « règles de juste conduite », abstraite et inintentionnelles, ne pouvant être formulées et modifiées qu'a posteriori, à la lumière de l'expérience collective qui se révèle dans les procès, et correspondant au droit civil et pénal;
4) une théorie cognitive de la propriété privée, qui ne fonde pas celle-ci dans un droit naturel absolu de l'individu, mais dans le fait qu'elle permet seule l'« ajustement mutuel des anticipations » et donc un ordre rationnel de coopération;
5) une théorie de la catallaxie, ou de l'économie comme ordre essentiellement polycentrique; cette théorie analyse les prix comme un « medium de conununication » assurant - pourvu que les agents économiques soient laissés entièrement libres de leurs décisions - l'optimum économique;
6) une théorie de l'évolution culturelle et de l'origine des valeurs morales : celles-ci sont le produit d'un processus d'« essais et d'erreurs » mémorisé par la société qui a conservé celles qui se sont révélées les plus efficientes ;
7) la thèse de la supériorité anthropoiogique, sur toutes les autres sociétés connues, de la société libérale moderne, qui a décuplé en deux siècles la population mondiale à ressources naturelles inchangées ; celle de sa supériorité morale, puisqu'eue substitue un ordre de coopération pacifique à l'antique ordre de prédation; celle de sa supériorité intellectuelle, puisque, organisant l'échange, elle permet une division du travail et du savoir plus poussée que jamais auparavant, et donc une croissance exponentielle du savoir possédé par la société, à capacités intellectuelles égales des individus;
8) enfin, une théorie constitutionnelle; Hayek montre que, dans nos systèmes représentatifs modernes, les gouvernements et les parlements ne sont plus que l'émanation d'une même majorité, soumise à la logique du « marché politique ». Il n'y a plus de séparation des pouvoirs, puisque le législatif fait ou défait les lois en fonction de la politique voulue par l'exécutif. Hayek imagine alors un mécanisme permettant de revenir à une séparation des pouvoirs véritables. Deux Chambres, élues selon des procédures et à des périodicités différentes, jouent des rôles rigoureusement différenciés, l'une étant uniquement législative, l'autre uniquement exécutive; la seconde ne peut voter aucune mesure qui contrevienne aux règles générales posées par la première. La Chambre législative seule, par exemple, vote la partie « recettes » de la loi de finances, puisque le prélèvement fiscal est une coercition et ne peut, comme telle, dans un Etat de droit, être exercée à l'encontre d'un citoyen qu'en vertu d'une règle générale; en revanche, c'est l'autre Chambre qui vote la partie « dépenses », puisque les affectations de crédits ne sont en aucune façon des règles, mais des mesures particulières. Ainsi, la majorité gouvernementale, ne pouvant changer à son gré le mode de répartition des charges, ne peut décider de dépenses nouvelles qui ne pèseraient que sur les électeurs de la minorité et dont ses propres électeurs n'auraient pas à pâtir. Un des mécanismes ayant permis l'augmentation incessante des prélèvements obligatoires dans presque toutes les démocraties occidentales se trouve ainsi enrayé.