samedi 17 mars 2007

ceux qui la connaissent bien la détestent ....

une chose me parait significative c'est la détestation que suscite Ségolène Royal :
Détestation profonde bien au-dela des banales et normales inimitiés que peut susciter tout un chacun -
Sarkozy par exemple suscite chez les gens de gauche un phénomème de rejet terrible qui est le résultat d'une intense campagne de diabolisation technique où la gauche excelle ( c'est d'ailleurs son seul domaine d'excellence ) Mais ces gens qui le détestent le détestent en tant qu'homme politique , ils ne connaissent pas l'homme , ce ne sont pas des intimes.
En revanche dans le cas de Ségolène on a un tir nourri et convergent d'intimes ou de gens très proches, qui la connaissent bien , qui ont travaillé avec elle et le portrait qu'ils en font est inquiétant :
- Claude Allègre qui l'a eu comme ministre adjoint ne s'est pas contenté de ne pas la soutenir , il est intervenu publiquement pour dire qu'il ne voterait pas pour elle - c'est un acte fort
- Monsieur Besson , démissionnaire en février et qui a écrit un livre en un temps record pour dire tout le mal qu'il en pense et à quel point son élection lui semblerait un grave préjudice pour la France
- Enfin son ancienne assistante , une très proche , qui elle aussi s'est fendu d'un livre pour exposer ses problèmes professionnels avec Ségolène et qui dénonce le cynisme et la malhonneteté dont elle a fait preuve en tant qu'employeur

Voila 3 témoignage forts de gens très proches qui l'ont cotoyée de près , qui savent de quoi ils parlent et qui tous nous dressent le portrait inquiétant d'une femme emplie d'elle-même, suspectée d'etre uniquement motivée par le pouvoir personnel voire tyrannique, accusée de
"jouer de sa victimisation, d' instrumentaliser le féminisme, les souffrances des femmes et celles des exclus, pour asseoir son pouvoir."
Monsieur Besson a des mots terribles :
"quand elle rencontre une résistance, elle édulcore, se réfugie dans le flou, ne précise rien. Alors, tout est possible, tout peut arriver. Rien ne peut être débattu, discuté, argumenté, puisque rien n'est clair. A l'arrivée, c'est l'arbitraire, des décisions incompréhensibles, l'opinion flattée, distraite, amusée, et des catastrophes économiques programmées…"
ou encore il nous parle
"de l'archaïsme qui sous-tend sa pensée : une détestation sourde de la modernité, de la science, de la raison et du progrès…"
"Pouvoir personnel de fait, affaiblissement des élus et des contre-pouvoirs, diabolisation morale de ceux qui s'opposent au bien… C'est quoi politiquement? Ce n'est pas de la gauche… Je sais. Dites "populisme", pour rester modéré. On est en France, pas en Amérique latine, même si certaines ressemblances sont troublantes… Si elle gagne, je plains son premier ministre. Il devra appliquer une politique imprécise, sous l'égide d'une présidente invitant au culte de la personnalité, tournant le dos à toute l'histoire de la gauche progressiste… Je ne sais pas où cela mènera. Je pense qu'on est sur une pente très dangereuse pour la France, si elle gagne."

il n'y va pas de main morte Besson et Allègre c'est pire - quant à son assitante ce n'est pas mal non plus - voici un estrait choisi :
Elle est parfois une sorte de saint Sébastien criblé de flèches auquel le sens de l’honneur ordonne qu’on le délivre de ses bourreaux. Cela lui permet d’esquiver certains coups bas ou de placer ses adversaires en position de faiblesse. S’ils la critiquent, ce n’est pas parce qu’elle a tort ou parce qu’ils ont une autre vision de la société. Non, elle est, en tant que femme, en tant que mère, en tant que Ségolène, la victime d’odieuses machinations qu’on épargne à ses rivaux. Cette posture victimaire ne se traduit pas exclusivement chez elle par « des cris et des larmes ». Elle en joue pour éluder toutes les questions embarrassantes...


Les points communs de ces attaques sont la dénonciation de son cote autoritaire, méprisant , et manipulateur ( notamment l'instrumentalisation de la victimisation des femmes)

Toute contestation, critique ou opposition vaut aux malheureux émetteurs de ses réserves un procès en sorcellerie Elle ne sait répondre que par l’humiliation, le mépris, le dédain, l’oukase à ses détracteurs. Elle nous avait promis la démocratie participative et l’on peut s’apercevoir aujourd’hui qu’elle ne nous a apporté que bobards, sectarisme et autoritarisme. Cela est peut-être valable pour une dirigeante de république bananière, mais pas pour la République Française.


Une autre analyse intéressante est celle de Michel Schneider dans "la confusion des sexes" : il plaide pour la différence des sexes car c'est elle qui charpente notre pensée, fonde notre humanité et est indispensable à l'altérité . C'est pourquoi il s'élève contre la désexualisation des institutions ( mariage, procréation) accompagnée de la sexualisation du langage ( féminisation des noms, choix du patronyme) - il relève que Madame Royal est l'incarnation d'une asexualité maternante il note qu'avec elle
c'est la politique qui retourne dans la chambre des enfants"
elle s'est illustrée par une action constante pour régler par la loi des questions relevant de la vie privée: censure des pratiques sexuelles qu'elle réprouvait, lutte contre la pornographie et l'usage du corps féminin dans la pub, pénalisation des clients des prositituées, appel à la délation de tout éducateur soupçonné de pédophilie, combat contre le harcèlement sexuel et le bizutage, soutien au programme socialiste asexualiste : féminisation des noms de fonction, transmission maternelle du nom, "droit aux origines", indistinction père et mère sous le vocable de "l'autorité parentale", adoption pour 2 "mères" mariage et filiation entre personnes du meme sexe....

il relève l'incohérence qu'il y a à vouloir éliminer la distinction entre les sexes des domaines ou elle a sens ( mariage, procréation ) et à en faire un critère déterminant dans le corps politique ( parite , conquete du pouvoir)- Ainsi le seul désir d'avenir qu'elle incarne est le désir maternel que les enfants ne soient pas sexués- "Elle est dans la jouissance pas dans le désir : la jouissance d'elle meme" : je suis si heureuse dit elle en apprenant son investiture. pas prete à faire ceci ou cela pour la France -non La France n'y pensez pas "je" moi" "heureuse" = reve narcissique
Je pense que cette dame représente un vrai danger pour la France -

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