lundi 11 décembre 2006

non au monopole syndical

non au monopole de la "bande des cinq" : CGT, FO, CFTC, CFDT et CGE-CGC à leur pouvoir démesuré alors qu’ils ne représentent que 8% des salariés, c’est-à-dire 4% des Français

Aucun homme politique n’ose aborder publiquement cet épineux sujet
cependant la conclusion du Conseil Economique et Social propose enfin enfin l’abrogation de l’arrêté de 1966, à l’origine des droits incroyables dont bénéficient les 5 confédérations syndicales. En effet cet arrêté les considère comme seuls représentatifs des salariés et leur confère de ce fait les prérogatives suivantes :

  • Droit de négocier les conventions collectives au nom de 100% des salariés
  • Droit de co-gérer les comptes de la Sécurité sociale au nom de 100% des Français. Pour la petite histoire, on notera que ces comptes représentent un montant de 400 milliards d’euros, c’est-à-dire une somme supérieure à celle du budget de l’Etat.

c'est donc une excellente idée de vouloir supprimer cet arrêté de 1966. Malheureusement, le Conseil Economique et Social propose une solution de remplacement très dangereuse. Et le gouvernement prépare déjà un projet de loi.


Attention Danger !

Le gouvernement souhaite que la « représentativité » des syndicats ne soit plus déterminée de manière figée par cet arrêté de 1966 : il propose que la représentativité soit déterminée par des « élections » auxquelles l’ensemble des salariés participerait.


Autrement dit :

  • Si vous ne faites partie d’aucun syndicat et que vous n’adhérez pas à leurs idées, vous devrez tout de même vous plier aux volontés du syndicat élu puisque la majorité l’aura décidé ainsi ! Les conventions collectives continueront de s’appliquer à vous, même si le contenu ne vous convient pas.
  • Les syndicats seront toujours considérés comme aptes à gérer les comptes de la sécurité sociale. Peut-être que SUD remplacera la CFDT mais globalement le système ne changera pas. On se demande tout de même pourquoi ce sont les syndicats qui doivent gérer notre assurance maladie, notre capital retraite ou notre assurance chômage ! Pourquoi pas notre assurance auto ?

Qui plus est, l’avis du CES indique que les candidats aux élections devront être validés par un juge « indépendant ». On voit déjà venir à grand pas les principes d’une démocratie de cooptation, où ceux qui sont en place décideront de qui pourra participer aux élections.


La solution libérale


La question de la représentativité est simple pour les libéraux : les syndicats ne sont représentatifs que de leurs adhérents.

Cela implique que les conventions collectives ne doivent s’appliquer qu’aux adhérents des syndicats qui les ont signées.

Par ailleurs, il est évident que les syndicats, quel que soit le nombre de leurs membres, n'ont aucune légitimité pour gérer notre assurance mala die, notre capital retraite ou notre assurance chômage. Laissons cela à des personnes compétentes et responsables !



Librement,

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